Seules les branches AT-MP (+1,9 milliards d’euros) et famille (+1,3 milliards d’euros) demeureraient excédentaires ainsi que le FSV (+0,8 milliards d’euros), alors que la branche autonomie enregistrerait un déficit de -0,8 milliards d’euros.
Selon la Cour des Comptes, la baisse du déficit de la sécurité sociale entre 2022 et 2023 ne serait que provisoire et le déficit devrait à nouveau se dégrader en 2024. Ainsi pour la branche maladie, le risque de dépassement des dépenses apparaît inéluctable compte tenu de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) fixé à +3,8 % en 2023 et de l’évolution de l’inflation nettement supérieure à cet objectif.
La Mutualité Française est intervenue lors de la réunion de présentation des comptes de la Sécurité sociale afin de dénoncer le niveau insuffisant de l’ONDAM ainsi que la non compensation par l’Etat des exonérations de cotisations sociales, mais aussi pour alerter sur l’impact des transferts de dépenses d’assurance maladie sur les cotisations des complémentaires santé et regretter l’absence de réforme d’ampleur sur l’organisation et le financement pérenne du système de santé.
Sources : Commission des Comptes de la Sécurité Sociale, Cour des Comptes, Mutualité Française.