« Nous sommes au Centre de Santé du Square de la Mutualité, porté par Matmut Mutualité livre III, en plein cœur de paris, dans le cinquième arrondissement. Et nous relevons actuellement le défi du renforcement de l’offre de soins du centre pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 », indique Anne-Lise Montaville, directrice du Centre de Santé du Square de la Mutualité.
« Pendant cette période, notre centre de santé renforce l’accès aux soins en proposant de la médecine générale sur deux cabinets qui fonctionneront en continu, du lundi au vendredi, jusqu’à 21h, le week-end, jusqu’à 19 heures, et d’autres spécialités médicales seront aussi proposées : de la cardiologie, de la pneumologie, de la gynécologie, de la dermatologie, poursuit la directrice de cette structure mutualiste. Et la particularité de notre centre de recours, c’est que nous avons un plateau technique d’imagerie avec du scanner, de la radio et de l’échographie, et qui permettront de débrouiller beaucoup de situations médicales pendant cette période. »
Des créneau d'urgence
« Les patients peuvent accéder aux créneaux d’urgence, soit en se présentant au centre ou sur la plateforme Doctolib, ou en appelant directement le centre de santé », précise Jessica Sautet, infirmière. « Je suis très surprise d’avoir pu me rendre dans un centre de santé sans rendez-vous », témoigne une patiente. « Dans le cadre des JO, je n'aurais pas pensé trouver un centre de santé aussi facilement. » « Le centre de santé secteur est conventionné secteur 1, donc il n’y a pas de dépassement d’honoraires. Y compris pour les touristes européens disposant d’une carte de Sécu européenne », ajoute l’infirmière.
« Dans l’offre de soins que va pouvoir donner le centre de santé, on a une connexion très rapide et efficace, en cas de problème cardiologique, directement avec l’Institut Mutualiste Montsouris qui dispose d’un gros service de cardiologie », rappelle Alain Dibie, cardiologue du centre de Santé du Square de la Mutualité.
Eviter de saturer les urgences
« Si l’agence régionale de santé a souhaité mettre en place ces centres de recours, c’est pour proposer une offre de soins graduée et faire en sorte que les hôpitaux qui vont être fortement sous tension et mobilisés pendant cette période, ne voient pas leurs services d’urgences engorgés », renchérit Anne-Lise Montaville.
« Les équipes du centre sont très fières de relever ce défi, parce que ça montre aussi les capacités de notre centre de santé à faire face à toutes les situations. Donc cinq médecins supplémentaires rejoignent l’équipe du centre. On est très contents de pouvoir jouer ce rôle de régulation de l’offre de soins pendant cette période où la demande sera forcément plus importante et différente des étés habituels », conclut-elle.