La précarité gynécologique et menstruelle étudiante

La précarité gynécologique et menstruelle étudiante

41 % : c’est la part d’étudiantes déclarant avoir déjà renoncé à des soins gynécologiques

D’après le deuxième baromètre annuel sur la précarité étudiante réalisé par l’association « COP1- Solidarités étudiantes » en collaboration avec l’IFOP et paru en octobre 2024, 41 % des étudiantes déclarent avoir déjà renoncé à une consultation ou à un soin gynécologique. De plus, 24% des étudiantes manquent de protections hygiéniques au moins de temps en temps. Ce chiffre est stable par rapport à 2023 et supérieur à celui de l’ensemble de la population féminine française (16%). Les étudiantes bénéficiaires des services de COP1 sont particulièrement touchées, avec 37% de concernées.

Engagé pour la santé des femmes, le mouvement mutualiste offre des soins variés (médecine générale, gynécologie, etc.) sans dépassement d’honoraire et sans avance de frais afin d’offrir un meilleur accès aux soins à l’ensemble de la population. Cet engagement se traduit également par la prise en charge financière par les contrats responsables, en complémentarité avec la sécurité sociale, des protections hygiéniques réutilisables depuis le 1er septembre 2024 pour les moins de 26 ans ainsi que la délivrance de forfaits protections hygiéniques, préservatifs et/ou contraception par certaines mutuelles. 

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