Georges Petit

Né à Lille, Georges Petit (1872-1942) est agent d’affaires immobilières. Mobilisé pendant la Grande Guerre, il obtient plusieurs décorations. En 1905, il entre au conseil d’administration de l’Union régionale du Nord des sociétés de secours mutuels, qu’il préside bientôt. Deux ans plus tard, il est élu au Conseil supérieur des sociétés de secours mutuels. En 1919, il entre au conseil d’administration de la FNMF, dont il devient vice-président en 1922, tout en assurant la vice-présidence de la Fédération des sociétés de retraite de France. De 1925 à 1929, Georges Petit est également maire de Lambersart (Nord), où il développe de nombreuses œuvres sociales. En 1925, est instituée une double présidence à la FNMF, l’une générale, confiée à Raoul Péret, et l’autre technique qui revient à Georges Petit. Ce dernier est particulièrement actif sur le dossier des Assurances sociales et dans les liaisons internationales de la Mutualité qu’il représente au sein de la Conférence internationale de la Mutualité et des Assurances sociales (CIMAS), dont il est élu président en 1929. Il continue alors d’assurer la présidence de la FNMF, ainsi que la vice-présidence du Conseil supérieur de la Mutualité (CSM).

 

En 1931, Georges Petit se retire des instances fédérales, mais poursuit ses activités au sein de la CIMAS et du CMS. Mais en 1934, il doit démissionner de toutes ses responsabilités mutualistes, sa gestion de l’Union du Nord étant contestée. Il se retire alors de la vie mutualiste jusqu’à sa mort, survenue vers 1942.