Jean-Pierre Davant
Né en avril 1945, fils d’un directeur d’école primaire et d’une infirmière, Jean-Pierre Davant entre à l’Ecole nationale des impôts et devient inspecteur principal des impôts.
Président de la Mutuelle des agents de la Direction générale des impôts de 1978 à 1986, il contribue à la création de la Mutuelle des agents des impôts (MAI), qu’il présidera jusqu’en 1990.
Président en 1986 de la Fédération nationale des mutuelles de fonctionnaires et agents de l’Etat (FNMFAE), dénommée ensuite Mutualité de la Fonction publique (MFP), il a en charge le Centre Médico-Chirurgical de la Porte de Choisy, pour édifier l’Institut Mutualiste Montsouris.
En 1979, il entre au conseil d’administration de la FNMF dont il deviendra vice-président en 1986.
En 1987, il contribue à la création de la Fondation de l’Avenir pour la recherche appliquée qu’il présidera jusqu’en 1999.
En juin 1992, il succède à René Teulade à la présidence de la FNMF. Il sera réélu en 1998, puis en juin 2004.
En 1994, au congrès national de Bayonne, la Mutualité Française élabore une « charte pour la protection sociale en l’an 2000 ». Cette dynamique se prolonge lors des congrès de Lille (1997) et Paris (2000).
En 1995, Jean-Pierre Davant œuvre à la création du centre Emergence, un service spécialisé destiné aux patients souffrant de troubles liés aux drogues.
En 2001, il préside le Comité National de liaison des activités mutualistes, coopératives et associatives (CNLAMCA) devenu, en octobre 2001, le CEGES. Il est également membre de l’Association international de la Mutualité (AIM), membre du Conseil Economique et Social et de la commission des comptes de la santé.
Ses réformes internes ont été initiées par l’application des directives européennes à la Mutualité Française. En 2001, elles ont conduit à une réécriture du Code de la Mutualité. Jean-Pierre Davant est l’artisan du retour de la FMF (Fédération des mutuelles de France) au sein de la FNMF, qu’elle avait quittée en 1976
Lors du XXXVIIème congrès de la Mutualité à Toulouse, en juin 2003, Jean-Pierre Davant propose une résolution présentant vingt-cinq mesures concrètes destinées à « sauver la Sécurité Sociale » et à réduire les inégalités de santé, parmi lesquelles la création de la Haute Autorité de santé (HAS). Elle sera votée à l’unanimité. Depuis, campagnes de presse et mobilisations nationales diverses se succèdent pour peser sur le gouvernement. Jean-Pierre Davant positionne la Mutualité en acteur incontournable de l’un des plus grands débats nationaux de ce début du XXIème siècle.